Niveau : Première année baccalauréat
Matière de la langue française
Groupe ''Innovation''
Résumé
du roman, CANDIDE ou l'Optimisme
Chassé du château de Thunder-ten-tronckh pour avoir déposé un baiser sur les lèvres de sa belle Cunégonde, Candide parcourt le monde et en découvre les pires aspects en compagnie de personnages qui partagent, avec lui, leur philosophie de vie.
Arrivés au pays d’Eldorado après avoir traversé les Indes, Candide et son nouvel ami Cocambo réalisent que l’or, les pierres précieuses et l’abondance ne leur suffisent pas – le premier parce qu’il ne parvient pas à oublier Cunégonde, le second parce qu’il se souvient qu’il est bon de parader auprès des siens après avoir tant voyagé.
Candide met réellement en doute le
fameux optimisme de son précepteur Pangloss ("tout est bien dans le
meilleur des mondes possibles") aux portes du Surinam, lorsqu’il rencontre
un esclave et découvre les sévices qui lui ont été infligés. Martin, un vieux
savant qui ne s’étonne plus de rien, le laisse également dubitatif car, après
tout, Martin n’a pas de Cunégonde à retrouver, et n’a donc plus rien à espérer.
Martin peut être qualifié de pessimiste, peut-être de réaliste au vu des
événements traversés par les personnages. Pour Martin, tout n’est qu’illusion
et calamité, et il y a peu de vertu et de bonheur sur terre.
Loin de s'émerveiller devant les
modèles sociaux, politiques et les progrès techniques de l'époque, les
personnages réalisent au cours du récit que les inégalités sont grandissantes.
Dans cet ouvrage, l’Europe est horrible. Paris est un « condensé de
canaille, de maladies et de pauvreté ». Les institutions officielles -
clergé, parlement, prisons - s'affrontent et se font concurrence avec
hypocrisie en prétextant la recherche du bien commun. D'ailleurs, les
tribunaux, ces "grands spectacles de notre nation" qui attirent les
foules mais agissent peu contre la cruauté et les injustices, n’existent pas en
Eldorado.
La visite chez le sénateur
Pococurante dont on dit qu’il n’a jamais eu de chagrin n’aide pas plus Candide
dans sa quête de vérité, puisque cet homme n’est pas le plus heureux de tous,
il est seulement "dégouté de tout ce qu’il possède". C’est enfin à
Propomtide, toujours fidèle à son engagement envers Cunégonde et son amitié
pour ses compagnons, que Candide achève son voyage. Dans cette vie simple et
pauvre, on leur conseille de cesser de réfléchir aux affaires publiques et de
se concentrer sur les fruits de leur jardin. "Les grandeurs sont forts
dangereuses" et le travail est le seul moyen de rendre la vie supportable
car il éloigne de nous "trois grands maux" : l’ennui, le vice et le
besoin.
Pangloss enseignera sa doctrine
jusqu’à la dernière page, en démontrant à Candide que le moment présent et
agréable qui les réunit à la fin du roman n’aurait pas pu avoir lieu s’ils
n’avaient pas tous traversé d’atroces épreuves. Son élève conclura en ajoutant
que le plus important est de cultiver son jardin.
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